La sashiya tunisienne : une coiffe masculine, un symbole et une identité. Un patrimoine culturel immatériel qui mérite d'être préservé et valorisé
Le plus ancien texte de poésie en langue algérienne dite poésie Melhoun qui nous soit parvenu date du 16è siècle ; donc, l’apparition de cet art dans notre région a coïncidé exactement avec les débuts de la régence turque et ses textes ont, tout naturellement, gardé les traces tant linguistiques, qu’historiques et mentales de trois siècles de présence ottomane.
Dans ce travail, nous allons procéder à une relecture des textes de nos poètes populaires afin de voir en premier lieu l’influence de la langue des Ottomans sur l’arabe dialectal algérien à travers les emprunts faits à la langue turque dans la poésie populaire et leurs significations. Dans une seconde partie, on notera comment ces mêmes poètes ont représenté l’image des Turc après avoir été très tôt impressionnés par leur puissance. Les textes relèvent trois caractéristiques propres à ces nouveaux chefs de la nation : la noblesse du maintien que dépare parfois un goût prononcé pour l’ivresse, l’orgueil démesuré et la brutalité.
Nous verrons, en dernier lieu, à travers quelques textes relatant les grands conflits ayant opposé les tribus Arabes et les Turcs, les rapports entre ces derniers et la population locale tels qu’ils apparaissent dans ces textes polémiques (dans le sens de guerre et conflit) et le point de vue des poètes populaires.
Mots clés :
Melhoun, Poésie populaire arabe, représentations, Turcs, Algérie.
Ahmed Amine DELLAÏ - أحمد أمين دلاي
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